16-06-2020 | billets
Les scènes inouïes de violence à Dijon inquiètent. Elles inquiètent parce que les forces de l'ordre n'interviennent pas. Elles inquiètent parce qu'elles renvoient à une communauté qui mène une expédition punitive et donc se fait justice sans faire appel à l'Etat.
Elles inquiètent parce qu'elles montrent qu'un phénomène communautaire n'est pas que le repli de certains entre « eux » mais aussi le rapport de forces avec d'autres communautés. Elles inquiètent parce qu'elles percutent l'idée que l'on se fait de la République et de l'Etat.
16-06-2020 | billets
Dijon. Scènes incroyables de centaines de Tchétchènes, armés, venus des quatre coins de France, déterminés à venger « l'un des leurs » agressé il y a peu. Cette rixe filmée fait impression et a été relayée sur les réseaux sociaux, avec interview à la clef d'un des Tchétchènes : « les hommes c'est nous les Tchétchènes ». Du haut vol.
12-06-2020 | billets
C'est la dernière manifestation en cours. Au nom d'un crime commis sur la personne de monsieur Floyd, au nom de l'antiracisme, certains s'en prennent aux statues de personnages ayant participé à l'esclavage, directement ou pas. Certains vont même jusqu'à retirer des films de leur programme parce que comportant des scènes racistes.
08-06-2020 | billets
Le confinement a été une épreuve pour nombre de Françaises et de Français. Vivre assigner à domicile, surtout lorsque celui-ci est trop étroit, éloigné du centre ville, lorsque les moyens monétaires manquent, et que le chômage est plus que jamais une épée de Damoclès planant au-dessus de la sortie du confinement, vivre ainsi est difficile. Faut-il ajouter l'exacerbation des violences ? Lorsqu'on n'a nulle part où se réfugier, le confinement devient alors enfer.
Pourquoi avoir consenti à ce confinement ?
17-05-2020 | Carnets du virus de la bière
Voilà l'horizon qui ramène un peu de raison.
Le 11 mai, début de sortie du confinement, nouvelles inquiétudes: sommes-nous prêts ?
Après les carnets de la fin avril, voici les carnets des derniers jours d'avril et de mai.
Bonne lecture.
17-05-2020 | Carnets du virus de la bière
Nous basculons dans la folie. Le temps n'est plus. Et la tentation de se découvrir d'un fil encore moins. Nous nous bardons de masques et redoutons les postillons. C'est le monde d'après. On est foutus.
17-05-2020 | Carnets du virus de la bière
Où l'on apprend que le confinement peut faire disjoncter les têtes les plus robustes, nous noyant dans l'oubli, commençant à nous faire perdre tout repère temporel et spatial. Une rude épreuve faute d'horizon.
Après les carnets du mois de mars, voici les carnets du début avril.
Bonne lecture.
17-05-2020 | Carnets du virus de la bière
J'étais à peine arrivé à #Metz pour de nouvelles fonctions que le Président de la République annonçait le confinement. Ceci est mon journal du confinement. Pas le journal d'un fou, quoi que certains passages dépeignent les effets psychologiques de l'enfermement. Et non, ce n'est pas la guerre, tout au plus une guerre psychologique. Parce que moi, j'aime bien la guerre psychologique.
Bonne lecture.
© 2010-2021 - François Hada